Les Français sont formels : oui, la cigarette électronique est un allié de choix pour le sevrage tabagique. Découvrez en détail le sondage Ifop 2025 sur le vapotage et son intérêt dans l’arrêt du tabac.


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    Depuis plusieurs années, on entend facilement tout et n’importe quoi sur la vapoteuse et son impact sur la santé, bon ou mauvais. Pour remplacer les rumeurs par des données fiables, Kumulus Vape a fait confiance à l’Ifop, institut de sondage dont la réputation n’est plus à faire. Et les chiffres 2025 sont édifiants : la cigarette électronique aide non seulement à arrêter de fumer, mais améliore aussi le bien-être des anciens fumeurs. Focus.

    La vapoteuse, véritable aide pour l’arrêt du tabac

    On le sait, fumer est mauvais pour la santé. Le tabagisme est la première cause de cancer du poumon en France. La nicotine contenue dans les cigarettes et le tabac à rouler est très addictive, et les goudrons abîment durablement le système respiratoire, augmentant les risques d’asthme et diminuant la performance sportive notamment. Le moment venu, le sevrage est un chemin de croix pour le fumeur, et les outils pour l’aider sont plus que bienvenus : l’hypnose, les patchs ou chewing-gums, les remèdes de grand-mère… Mais surtout : la vapoteuse.

    En effet, 56 % des 1 000 fumeurs et/ou vapoteurs interrogés par cette enquête Ifop 2025 sur la vape considèrent que la vapoteuse les aide effectivement à ne pas reprendre le tabac. Plus encore : parmi ceux qui veulent arrêter de fumer, 61 % ont déjà testé la cigarette électronique, ou veulent le faire. Ils n’étaient que 48 % dans ce cas en 2024. Ce saut de 13 % d’une année à l’autre illustre le bouche-à-oreille positif et l’attrait grandissant vis-à-vis de la vape. Cela dit, les préjugés demeurent : 30 % des personnes interrogées estiment que pour la santé, vapoter équivaut à fumer. Mais cela reste une minorité, et pour la moitié d’entre elles, la vapoteuse constitue un réel progrès sanitaire. 

    Ce panel dévoile cependant un résultat préoccupant : ils ne sont que 39 % à envisager l’arrêt du tabac prochainement, et parmi eux, seulement un tiers sous trois mois. Dans le sondage 2024 de BVA pour Kumulus Vape, ils étaient 53 % à vouloir stopper la cigarette, soit 14 % de plus. Prise de poids, irritabilité… Est-ce que ce sont les effets secondaires du sevrage qui découragent les utilisateurs ? Ou bien les actions et campagnes de sensibilisation de l’État qui marchent moins bien ? Espérons que 2026 inverse la tendance.

    Cerise glacée ou ananas, fraise, pêche, chocolat noisette ou biscuit vanille, menthe fraîche… Si la multitude d’arômes existants est un vrai plaisir pour les vapoteurs, ce choix gourmand est aussi central pour ne pas recommencer à fumer. © WINGGOD, Adobe Stock
    Cerise glacée ou ananas, fraise, pêche, chocolat noisette ou biscuit vanille, menthe fraîche… Si la multitude d’arômes existants est un vrai plaisir pour les vapoteurs, ce choix gourmand est aussi central pour ne pas recommencer à fumer. © WINGGOD, Adobe Stock

    Vaper pour dépenser moins et se sentir mieux

    Revenons aux bonnes nouvelles : 65 % des individus qui ont choisi la cigarette électronique pour les accompagner dans l’arrêt du tabac confirment une amélioration de leur confort de vie. Adieu la toux et la mauvaise haleine, bonjour à l’odorat et au goût qui reviennent. Les effets sur le bien-être sont tangibles et durables.

    L’impact sur le portefeuille est également indéniable : 83 % des vapoteurs et vapofumeurs constatent un réel gain de pouvoir d’achat. Alors que le prix du tabac – et les prix en général – monte en flèche, les économies réalisées sont considérées comme un vrai plus de la cigarette électronique. 

    Taxes et réglementation des arômes : les points sensibles

    Cerise glacée ou ananas, fraise, pêche, chocolat noisette ou biscuit vanille, menthe fraîche : la multitude d’arômes existants est un plaisir quotidien pour les vapoteurs. Mais elle a aussi son utilité : 66 % des personnes interrogées estiment que ce choix gourmand est central pour ne pas recommencer à fumer. Quelque 34 % pourraient reprendre la cigarette s’il n’existait pas. Et pourtant, 57 % des répondants de l’enquête pensent que la loi française devrait limiter les e-liquides disponibles au seul goût « tabac ». C’est déjà le cas dans quelques pays d’Europe comme le Danemark et l’Estonie. Divisant le panel, ce type de réglementation constitue un sujet sensible de santé publique si elle pousse effectivement les anciens fumeurs à reprendre le tabac.

    Pour ce qui est des taxes et impôts appliqués à la vape, les opinions sont également moins tranchées. 30 % affirment que cigarette électronique et tabac devraient être taxés de la même manière. En recul de 5 points par rapport à l’année dernière, 51 % du groupe estime néanmoins que plus d’impôts devraient s’appliquer au tabac.

    Le rôle clé des pouvoirs publics

    La lutte contre le tabac et les addictions en général est un sujet important de société. Les institutions ont un rôle fondamental à jouer pour faire baisser le nombre de fumeurs. Comment ? En avertissant le public des dangers du tabac, mais surtout en soutenant les outils à l’efficacité prouvée comme la vapoteuse, comme elles le font depuis quelques années pour les substituts nicotiniques vendus en pharmacie. Pourtant, 54 % des répondants sont convaincus que les pouvoirs publics ne valorisent pas suffisamment le rôle de la cigarette électronique dans le sevrage tabagique.

    Pour Rémi Baert, P.-D.G. et fondateur de Kumulus Vape, « le manque d’information éclairée chez les décideurs publics freine son adoption. Il est urgent que les autorités sanitaires prennent en compte ces données [du sondage Ifop] et adaptent leur politique pour accompagner les fumeurs dans cette transition, qui est celle d’une réduction des risques à maintes reprises établie ». Public et privé doivent unir leurs efforts pour continuer d’avancer vers un pays sans tabac, et en meilleure santé.

    Article rédigé en partenariat avec Kumulus Vape